PSEUDO/PRÉNOM COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM? VOTRE PERSO EST-IL UN INVENTÉ OU SCÉNARIO? PETIT MOT DE LA FIN

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<div class="petittexterouge">◪</div> JENA MALONE - alayna delaney

On en m'aime pas. On m'aime rarement. Je suis une personne très colérique qui n'hésite pas à faire une crise de nerfs si elle trouve une situation injuste ou bien insatisfaisante. Je suis pareille avec les gens, je les aime rarement. Lorsque j'aime, c'est à la folie, mais le plus souvent, je suis une vraie peau de vache avec eux. Je leur laisse peu de place pour se faire apprécier, je les déteste d'avance. Un rien peut me mettre hors de moi, on me fuit donc plus qu'on vient à moi. C'est bien mieux comme ça, je n'aime pas la compagnie des autres. Les gens sont tous hypocrites et font semblant d'aimer les autres de toute manière. Moi je ne suis pas comme ça. Appelez ça de l'honnêteté ou bien de l'indifférence. Ou vous pouvez même dire qu'on ne m'a pas élevée, ça ne me fait rien. Lorsque je suis de mauvaise humeur, je brise un objet. Ça me permet de ne pas frapper quelqu'un, mais ça aussi, ça m'arrive. Si on insiste pour me faire sortir de mes gonds, on réussit très aisément, surtout si je ne vous aime pas. Le peu de gens que j'aime par exemple, je donnerais ma vie pour eux. Je fais tout pour les conseiller et les aider. Je suis une bonne amie, enfin je l'espère. Mais je boude souvent lorsqu'on m'oblige à faire quelque chose que je ne veux pas.

Je n'étais pas l'enfant la plus facile à élevée au monde. Ma mère me le rappelle encore aujourd'hui, lorsque nous nous bagarrons. Ce n'est pas facile de s'entendre avec moi, soit je suis d'accord, soit je ne le suis pas. Je ne mets pas de gants blancs quand je discute. Mon père, il ne me parle plus. Une histoire de mots échangés qu'il n'a pas apprécié quand j'avais dix-sept ans. Je l'ai traité d'alcoolique qui ne sert à rien et je lui ai balancé une bouteille d'eau au visage. Pas l'eau ... mais bien la bouteille. Il l'a encore sur le coeur j'imagine. Il boit toujours, donc il est mieux loin de moi. Mon frère, il est un peu trop important pour me donner de ses nouvelles. Monsieur est un avocat renommé et important, alors sa petite soeur, ce n'est pas important de lui parler. Pourtant je me souviens d'un temps où nous nous parlions tous les jours, où nous nous défendions mutuellement. Ce temps-là, il est révolu depuis qu'il est marié et qu'il veut donner une image parfaite de lui.

L'amour, ça ne m'a jamais frappé en plein coeur. L'envie et les désirs ça oui, mais pas plus. Pour moi, tomber amoureuse, c'est comme courir après les ennuis. Ou en tout cas, c'est ce que je me dis, même depuis que ce photographe est entré dans ma vie. L'une des trois personnes sur terre que je suis capable de supporter et qui est capable de gérer mon comportement de lionne. Mais il côtoie des mannequins parfaites tous les jours, alors ma tête, elle doit pas vraiment lui revenir en somme, je suis pas naïve à ce point-là. Je me dis que ce n'est que des fantasmes de filles et rien de plus. Les petits amis et moi, ça n'a jamais été concret. Je n'ai même jamais été en relation amoureuse de toute ma vie et je me plais bien comme ça. Libre comme l'air, libre de prendre et de rejeter ensuite. Aucune attache.

Ça va comme métier. Il y a pire que ça dans la vie. Je pourrais bien être obligée de vendre mon corps à des junkies. Je maquille des garces et des poupées refaites de la tête aux pieds. Je les rends plus humaines, donne l'impression qu'elles s'alimentent bien et ont un beau teint. Franchement je me suis toujours demandée pourquoi les gens s'entêtaient à vouloir des mannequins aussi maigres si c'est pour ensuite me demander de les maquiller pour leur donner plus de fraîcheur et donner l'impression qu'elles sont en santé. Stupide, stupide, stupide. Je le dis, mais je le fais quand même et j'ai beau avoir une grande gueule, je suis douée. C'est à ça que je dois d'avoir toujours mon métier, car si ça n'en tenait qu'à mes patrons, je serais à la porte depuis des années à cause de mon caractère trop trempé. La ville elle, est ennuyante à mourir, mais pas pire qu'une autre. Je ne me verrais pas entourée de plein de gens en vivant à New-York ou même à Dublin. Les petites villes c'est trop paisible, mais c'est aussi plus reposant. Pas besoin de dire à trop de monde qu'ils sont insupportables.